La Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) était une autorité publique indépendante française créée par la loi Création et Internet, instituée par le décret no 2009-1773 du et prévue par la loi Création et Internet du .
Fondation | |
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Dissolution | |
Successeur |
Sigle | Hadopi |
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Zone d'activité | ![]() |
Type | Autorité publique |
Forme juridique | Autorité administrative ou publique indépendante |
Domaine d'activité | Administration publique générale |
Siège | 4 rue du Texel, 75014 Paris (France) |
Pays | ![]() |
Coordonnées | 48° 50′ 13″ N, 2° 19′ 11″ E |
Langue | Français |
Membres | 9 |
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Effectif | ≃50 |
Budget | 5 à 10 millions d'euros (varie selon les années) |
Site web | hadopi.fr |
SIREN | 130011133 |
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OpenCorporates | fr/130011133 |
data.gouv.fr | 534fff7ba3a7292c64a77e1b |
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Le , Franck Riester, alors ministre de la Culture, annonce que le projet de loi relatif à la communication audiovisuelle et à la souveraineté culturelle à l'ère numérique examiné par l'Assemblée nationale au premier semestre 2020 comprendra la fusion du CSA et de la Hadopi pour former l'Arcom.
Le , le Conseil constitutionnel, à la suite d'une question prioritaire de constitutionnalité, décide que l'accès aux données de connexion des internautes par une autorité administrative sans contrôle judiciaire n'est pas conforme à la Constitution.
Le , la fusion entre le CSA et la Hadopi pour former l'Arcom devient effective.
Rôle
La Haute Autorité est investie par la loi de plusieurs missions relatives à la protection sur Internet des intérêts des titulaires de droits d'œuvres protégées au titre de la propriété intellectuelle :
- observation de l'utilisation des œuvres sur Internet et encouragement de l'offre légale (publication d'indicateurs, labellisation des offres, création d'un portail de référencement, mais aussi évaluation des techniques de reconnaissance, de tatouage et de filtrage des contenus) ;
- lutte contre le « piratage » (constatations des manquements à l'obligation de surveillance, avertissement par courriel et lettre recommandée des auteurs d'infractions, définition et labellisation de « logiciels de sécurisation » ;
- régulation des mesures techniques de protection des œuvres et protection des bénéficiaires d'exceptions légales, suivi de l'interopérabilité des dispositifs de DRM (mission anciennement exercée par l'ARMT à laquelle la Haute Autorité se substitue).
Elle peut être consultée par le gouvernement ou par les commissions parlementaires, peut recommander toute modification législative ou réglementaire et rend public chaque année un rapport d'activité.
Fonctionnement
Des organismes, représentant les titulaires des droits, observent les œuvres circulant sur les réseaux et collectent ces informations. Ces organismes ont reçu les autorisations nécessaires de la CNIL pour effectuer ces démarches.
La Hadopi reçoit les saisies des sociétés de perception et de répartition des droits et des organismes de défense professionnelle ayant reçu une autorisation de la CNIL. Les saisies comportent notamment la date et l'heure des faits, l'adresse IP de l'abonné, les informations sur les œuvres et le nom du fournisseur d'accès à internet (FAI).
Lorsque la Commission de protection des droits de la Hadopi décide d'enclencher la réponse graduée, elle demande au FAI concerné de lui communiquer les coordonnées d'identité de l'abonné (nom de famille, prénom, coordonnées téléphoniques et électroniques et son adresse d’installation téléphonique). Les données à caractère personnel ne sont traitées que par les membres ou agents habilités et assermentés de la commission de protection des droits (CPD).
Marque et identité visuelle
Le logo originel ayant été utilisé par la Hadopi illégalement, un second logo a été créé. En effet, comme l'a déclaré la société Typofonderie, le logo original « utilise un caractère d'entreprise exclusif créé en 2000 par Jean-François Porchez pour France Télécom ».
La société Plan Créatif, à l'origine de cette irrégularité, s'est expliquée en avançant qu'il s'agissait d'« une erreur de manipulation informatique », passée inaperçue malgré sa présentation publique à l'occasion de l'installation par Frédéric Mitterrand du collège de la Hadopi, le .
- Logo de février à
- Logo actuel
Le logo de cette autorité publique a d'abord utilisé la typographie « Bienvenue », la même typographie que celle de France Télécom. Cette typographie est en usage exclusif. Pour l'exploiter, il faut obtenir une autorisation de son auteur, Jean-François Porchez, et de France Télécom, ce qui n'a pas été le cas avant que le logo ne soit déposé auprès de l'INPI.
La marque « Hadopi » a déjà été déposée en 2009 par Renaud Veeckman, un particulier, pour créer une plateforme de téléchargement légal.
Bilan
Année | Premières recommandations | Deuxièmes recommandations | Transmissions au parquet | Source |
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2010-2011 | 470 93 | 20 598 | Rapport d'activité 2014-2015 | |
2011-2012 | 682 52 | 82 256 | 14 | Rapport d'activité 2014-2015 |
2012-2013 | 759 387 | 83 299 | 36 | Rapport d'activité 2014-2015 |
2013-2014 | 1 336 634 | 147 570 | 65 | Rapport d'activité 2014-2015 |
2014-2015 | 1 648 402 | 148 944 | 246 | Rapport d'activité 2014-2015 |
2016 | 2 083 082 | 152 665 | 688 | Rapport d'activité 2015-2016 |
2017 | 1 810 035 | 143 200 | 922 | Rapport d'activité 2016-2017 |
2018 | 1 198 183 | 147 916 | 1 045 | Rapport d'activité 2018 |
2019 | 619 687 | 208 104 | 1 748 | Rapport d'activité 2019 |
2020 | 210 595 | 53 564 | 1 484 |
2018
Les ressources de la Hadopi proviennent pour l’essentiel de la subvention du ministère de la Culture. Le montant total des recettes s’établit en 2018 à 8,54 millions d'euros:72 pour 8,3 millions d'euros en 2017. Les effectifs sont de 52 personnes en 2018:13.
L’activité 2018 s’est traduite par près de 15 000 000 de procès-verbaux de constatations, soit 60 000 saisines des ayants droit traitées par jour ouvré, 1 045 dossiers transmis à l’autorité judiciaire, et 12 études publiées:32.
Concernant les suites judiciaires portées à la connaissance de la Hadopi, l’année 2018 s’est traduite par : 594 suites judiciaires ventilées en 83 décisions de condamnation, 108 classements sans suite, 401 mesures alternatives, deux jugements de relaxe. Concernant les 484 mesures répressives portées à la connaissance de la Hadopi, l’année 2018 s’est traduite par : 83 décisions de condamnation (41 jugements de condamnation pour contravention de négligence caractérisée, trois jugements pour délit de contrefaçon, 35 ordonnances pénales, quatre comparutions sur reconnaissance préalable de culpabilité et 401 mesures alternatives (64 compositions pénales, 299 rappels à la loi, 37 régularisations sur demande du parquet et une autre mesure):45.
2019
L’activité 2019 s’est traduite par neuf millions de saisines, une diminution de près de six millions qui résulterait notamment de « l’évolution des usages en matière de consommation d’œuvres culturelles sur internet et de l’accroissement sans précédent des offres légales »:31.
Critiques
Le débat sur le maintien de la Hadopi est récurrent. Dès 2011, Jean-Baptiste Soufron demandait par exemple si la Hadopi tenait ses promesses et s'il ne serait pas nécessaire de créer un arbitre entre le monde de l'innovation et celui de la culture. En , un rapport sénatorial propose sa suppression. Un amendement adopté par l'Assemblée nationale le prévoyait même la suppression de la Hadopi pour le , avant qu'un autre amendement adopté par la commission des lois du Sénat ne supprime cette échéance.
La mission de la Hadopi est largement déficitaire (peu de condamnations par rapport aux millions investis) et semble peu efficace,. En effet, malgré les chiffres montrant parfois une baisse de l'activité illégale, la réalité est différente : de nombreux contenus peuvent être consultés sur des plateformes telles que YouTube, mais n'en sont pas moins publiés illégalement. De plus, nombres d'internautes peuvent utiliser un VPN, ce qui permet d'outrepasser les contrôles, ou utilisent des plateformes externes à la France ou un réseau particulier, leur permettant d'échapper à la Hadopi. Certains affirment même qu'après plusieurs années de téléchargements illégaux réguliers, la Hadopi ne leur a envoyé aucun courriel.
Bien qu'il semble évident que cet organisme gêne les pirates, certains s'en contentent puisqu'elle n'est pas virulente contrairement à certains projets de lois ajournés (loi DADVSI) ou certaines lois étrangères[Lesquelles ?][réf. nécessaire]. Cette loi insiste surtout sur la prévention.
À l'occasion du rapport annuel 2019, il s'avère que « depuis 2011, le montant total cumulé des amendes prononcées et portées à la connaissance de la Commission est de 87 000 euros, dont près du tiers pour la seule année 2019 », cependant, son coût total depuis 2011 avoisine les 82 millions d'euros,. Ainsi, les coûts de la Hadopi ne sont pas couverts par ses recettes, mais la rentabilité n'a jamais été affichée comme un objectif.
Le , alors que le projet de loi relatif à la communication audiovisuelle et à la souveraineté culturelle à l’ère numérique, en cours d'examen par le Parlement, comprend la fusion du CSA et de la Hadopi pour former l'Arcom, le Conseil constitutionnel, saisi d'une question prioritaire de constitutionnalité notamment par La Quadrature du Net et les fournisseurs d'accès membres de la Fédération FDN, décide que l'accès aux données de connexion des internautes par une autorité administrative sans contrôle judiciaire n'est pas conforme à la Constitution.
Organisation
La Haute Autorité, qui se substitue à l'Autorité de régulation des mesures techniques (ARMT) est composée de deux structures dont les membres sont nommés pour une durée de six ans par décret :
- le collège, composé de neuf membres, dont le président et trois hauts magistrats ;
- la commission de protection des droits (CPD), composée de trois membres dont le président, tous les trois magistrats.
Le président de la Haute Autorité indépendante sera élu par les trois hauts magistrats, membres du collège de la Hadopi, et non nommé par décret, comme il avait été voté par l’Assemblée nationale. Il établit son règlement intérieur et fixe les règles de déontologie applicables à ses membres et aux agents de ses services.
Les membres ont été nommés par le décret du , publié au Journal officiel. Ils ont été officiellement installés le par le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand.
Composition modifié par décret du et décret du .
Collège
Nom | Début du mandat | Fin du mandat | Désigné par | Statut | Suppléant | Décret | Remarques |
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Jean Musitelli | 2009 | 2015 | vice-président du Conseil d'État | membre | Marie Picard | Démissionne en | |
Marie-Françoise Marais | 2009 | 2015 | premier président de la Cour de cassation | membre | Dominique Garban | ||
2009 | 2011 | premier président de la Cour des comptes | membre | Thierry Dahan | |||
Christine Maugüe | 2009 | 2011 | Président du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique | membre | Philippe Belaval | ||
Jean Berbineau | 2009 | 2015 | ministres chargés des communications électroniques, de la consommation et de la culture | membre | - | ||
Chantal Jannet | 2009 | 2013 | ministres chargés des communications électroniques, de la consommation et de la culture | membre | - | ||
Jacques Toubon | 2009 | 2013 | ministres chargés des communications électroniques, de la consommation et de la culture | membre | - | ||
Franck Riester | 2009 | 2015 | président de l'Assemblée nationale | membre | - | ||
Michel Thiollière | 2009 | 2011 | président du Sénat | membre | - | ||
Christian Pheline | 2012 | 2018 | premier président de la Cour des comptes | membre | Emmanuel Giannesini (démissionnaire en 2012) puis Sylvie Toraille | ||
2012 | 2018 | président du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique | membre | Jean-Pierre Dardayrol | |||
Didier Mathus | 2012 | 2018 | président du Sénat | membre | - | ||
Martine Jodeau | 2013 | 2013 | vice-président du Conseil d'État | membre | Marie Picard | en remplacement de Jean Musitelli, démissionnaire | |
Denis Rapone | 2014 | vice-président du Conseil d'État | membre | Dominique Chelle | |||
Bernard Tranchand | 2014 | ministre chargé de la consommation | membre | ||||
Alain Lequeux | 2014 | ministre chargé de la culture | membre | ||||
Nicole Planchon | 2016 | premier président de la Cour de cassation | membre | Vincent Vigneau | |||
Laurence Franceschini | 2016 | ministre chargé des communications électroniques | membre | ||||
Marcel Rogemont | 2016 | président de l'Assemblée nationale | membre | ||||
Dominique Bertinotti | 2018 | 2021 | vice-président du Conseil d’État | suppléante | en remplacement de Dominique Chelle, démissionnaire | ||
Véronique Hamayon | 2018 | 2018 | premier président de la Cour des comptes | membre | Pierre Rocca | ||
Brigitte Girardin | 2018 | 2021 | premier président de la Cour des comptes | membre | Jean-Luc Girardi | ||
Alexandra Bensamoun | 2018 | 2021 | président du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique | membre | François Moreau | ||
Louis de Froissard de Broissia | 2018 | 2021 | président du Sénat | membre | |||
Isabelle Gravière-Troadec | 2018 | 2021 | premier président de la Cour des comptes | membre | en remplacement de Véronique Hamayon | ||
Monique Zerbib-Chemla | 2019 | 2021 | premier président de la Cour de cassation | membre | en remplacement de Nicole Planchon, démissionnaire | ||
|
Commission de protection des droits
Membre | Désignation | Suppléant | Décret | Remarque |
---|---|---|---|---|
Mireille Imbert-Quaretta | vice-président du Conseil d'État | Jean-François Mary | ||
Jean-Yves Monfort | premier président de la Cour de cassation | Paul Chaumont | ||
Jacques Bille | premier président de la Cour des comptes | Sylvie Toraille | ||
Mireille Imbert-Quaretta | nommée présidente de la commission de protection des droits | |||
Jean-Baptiste Carpentier | premier président de la Cour des comptes | Paul-Henri Ravier (en remplacement de Mme Sylvie Toraille) | en remplacement de Jacques Bille | |
Dominique Guirimand | premier président de la Cour de cassation | Stéphanie Gargoullaud (en remplacement de Paul Chaumont) | en remplacement de Jean-Yves Monfort | |
Fabien Raynaud | vice-président du Conseil d'État | Sophie-Justine Lieber (en remplacement de Jean-François Mary) | en remplacement de Mireille Imbert-Quaretta | |
Dominique Guirimand | nommée présidente de la commission de protection des droits | |||
Tanneguy Larzul | vice-président du Conseil d'État | Sophie-Justine Lieber | en remplacement de Fabien Raynaud | |
Véronique Hamayon | premier président de la Cour des comptes | Pierre Rocca | ||
Isabelle Gravière-Troadec | premier président de la Cour des comptes | en remplacement de Véronique Hamayon | ||
Joël Boyer | première présidente de la Cour de cassation | Valérie Champ (en remplacement de Stéphanie Gargoullaud) | en remplacement de Dominique Guirimand | |
Tanneguy Larzul | nommé président de la commission de protection des droits | |||
vice-président du Conseil d'État | Myriam Benlolo-Carabot | en remplacement de Sophie-Justine Lieber démissionnaire | ||
Les lignes en rouge clair mettent en évidence les nominations à la présidence de la CPD. |
Faits marquants

En , un premier internaute est condamné à 150 € (152,4 €2016) d'amende pour avoir téléchargé un album de musique.
Courriels d'avertissement
En , alors que la Hadopi déclare « imminent » l'envoi des premiers courriels aux internautes contrevenant, Renaud Veeckman annonce le lancement de Sos-hadopi.fr, un service technique et juridique qui propose d’aider les internautes face au « délit de négligence caractérisée » instauré par la loi Hadopi. Renaud Veeckman et ses associés déclarent s'inscrire dans une démarche totalement légale. Le projet fait l'objet d'une condamnation quasi immédiate de la Haute Autorité, fustigeant les fausses affirmations lancées par les promoteurs de ce service commercial.
Les premiers courriels d'avertissement aux pirates ont été envoyés le vendredi par la plupart des fournisseurs d'accès à internet pour le compte de la Hadopi.
Suspension de l'interconnexion TMG
Le , le secrétaire général de la Hadopi, Éric Walter, annonce la suspension temporaire de l'interconnexion avec l'entreprise TMG chargée de lui transmettre les relevés des ayants droit à la suite d'une faille de sécurité décelée sur les serveurs de cette dernière et qui met à disposition de tous des données confidentielles sur le fonctionnement interne de cette structure.
Le virus Hadopi
Des pirates informatiques ont créé un scareware qui sévit sur les sites de streaming. Ce virus bloque la page internet en question, faisant croire à l'utilisateur qu'il a commis un délit et que son ordinateur sera débloqué contre le paiement d'une amende. Il suffit d'appuyer sur Échap ou d'ouvrir le gestionnaire des tâches (ctrl + maj. + échap.) et de terminer la tâche du navigateur internet « infecté ».
Notes et références
Notes
- amendes d’un montant de 100 à 1 000 €, auxquelles s’ajoutent le plus souvent des dommages et intérêts
- amendes d’un montant de 500 à 2 000 €
- amendes d’un montant de 150 à 500 €
- amendes d’un montant de 200 à 500 €
- amendes d’un montant de 150 à 500 € et stages de citoyenneté aux frais du contrevenant
Références
- « Que devient la Hadopi, dont le budget vient d'être rehaussé ? »
- Décret n° 2009-1773 du 29 décembre 2009 relatif à l'organisation de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet.
- Le CSA et l’Hadopi deviennent l’Arcom : ce qu’il faut retenir
- “Piratage : la France, Premier pays à légaliser la coupure de l'accès à Internet”, De Meslon, Les Actualités de 01Net
- Marc Rees, « HADOPI piraterait son logo : mais que fait la police ? », sur nextinpact.com, (version du sur Internet Archive)
- Astrid Girardeau, « Logo Hadopi : mais qui fait la police ? », sur Libération,
- « La marque Hadopi a déjà été déposée par un particulier à l'INPI », sur Google Actualités, AFP,
- « Piratage : le nombre de mails d’avertissement de la Hadopi continue de s’effondrer », sur Numerama, (consulté le )
- collectif, Rapport d’activité 2018, Paris, , 84 p. (présentation en ligne)
- collectif, Rapport d’activité 2019, Paris, , 128 p. (présentation en ligne).
- « Hadopi tient-elle ses promesses ? », sur Atlantico.fr (consulté le ).
- Marc Rees, « Jugeant la Hadopi inefficace, un rapport sénatorial suggère sa suppression (ou sa transformation) », sur nextinpact.com (consulté le ).
- « Les députés votent la suppression de la Hadopi pour 2022 », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
- « Le Sénat ressuscite la Hadopi », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
- Pierre Crochart, « Hadopi : beaucoup de dossiers, mais quasiment aucune condamnation », sur clubic.com, .
- « “C'est encore d'actualité cette histoire ?” : des internautes surpris après avoir reçu une lettre de la Hadopi », sur francetvinfo.fr, .
- « Le coût du piratage en 2016? 1,35 milliard d'euros et 2000 emplois directs », sur lexpansion.lexpress.fr, .
- Carine Boulanger, « Hadopi : histoires réelles.. », sur mywinsoft.com, .
- « Hadopi : 82 millions d’euros de subventions publiques, 87 000 euros d’amendes », sur nextinpact.com, (consulté le ).
- Raphaël Grably, Piratage: en dix ans, l'Hadopi a rapporté 87.000 euros… pour un budget de 82 millions d'euros, bfmtv.com, .
- Marc Rees, « L'Arcom, fusion de la Hadopi et du CSA », sur nextinpact.com, (consulté le ).
- « Décision no 2020-841 QPC du 20 mai 2020 », sur conseil-constitutionnel.fr, Conseil constitutionnel (consulté le ).
- Article L331-15 Nouveau du code de la propriété intellectuelle : 1° Un membre en activité du Conseil d’État désigné par le vice-président du Conseil d’État, 2° Un membre en activité de la Cour de cassation désigné par le premier président de la Cour de cassation, 3° Un membre en activité de la Cour des comptes désigné par le premier président de la Cour des comptes.
- décret du 26 décembre 2009.
- « La Hadopi est née, reste à « renverser son image » », sur Le Parisien, .
- décret du 6 janvier 2012.
- décret du 11 janvier 2013.
- AFP, « Hadopi : un premier internaute condamné », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Mourad Guichard et Yves Clarisse, « Lancement de SOS-Hadopi pour assister les internautes », sur Reuters, .
- « La Hadopi dénonce les fausses affirmations d'un nouveau service de recours »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Stratégies.fr, .
- http://reflets.info/le-honeypot-de-tmg/ Le Honeypot de TMG
- « Communiqué de presse d'Hadopi », sur Hadopi.fr, HADOPI,
Sur Légifrance
Nominations au collège de la Hadopi
- Décret du portant nomination des membres du collège et de la commission de protection des droits de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, JORF no 299 du , p. 22372], NOR MCCB0928914D.
- Décret du portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, JORF no 6 du , p. 340, NOR MCCB1200094D.
- Décret du portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, JORF no 11 du , p. 943, NOR MCCB1242931D.
- Décret du portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, JORF no 151 du , NOR MCCB1405838D.
- Décret du portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, JORF no 30 du , NOR MCCB1600693D.
- Décret du portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, JORF no 45 du , NOR MICB1729769D.
- Décret du portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, JORF no 50 du , Texte no 73, NOR MICB1804543D.
- Décret du portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, JORF no 50 du , Texte no 74, NOR MICB1804809D.
- Décret du portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, JORF no 229 du , Texte no 73, NOR MICB1823163D.
- Décret du portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, JORF no 33 du , NOR MICB1900684D.
Nominations à la commission de protection des droits
- Décret du portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, JORF no 229 du , NOR MCCB0928914D.
- Décret du portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, JORF no 18 du , NOR MCCB1001377D.
- Décret du portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, JORF no 6 du , NOR MCCB1200094D.
- Décret du portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, JORF no du , NOR MCCB1401131D.
- Décret du portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, JORF no 300 du , NOR MCCB1530609D.
- Décret du portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, JORF no 105 du , NOR MCCB1605978D.
- Décret du portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, JORF no 40 du , NOR MICB1801619D.
- Décret du portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, JORF no 50 du , NOR MICB1804543D.
- Décret du portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, JORF no 229 du , NOR MICB1823163D.
- Décret du portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, JORF no 58 du , NOR MICB2002957D.
- Décret du portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, JORF no 104 du , NOR MICB2009969D.
- Décret du portant nomination à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, JORF no 53 du , NOR MICB2104713D.
Annexes
Articles connexes
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Liens externes
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